Ta statue en miettes
Ta nonchalance usurpée
Dénude tes paresseuses blessures
Ricane au coin de ta bouche
Ourlée d'organdi
Ta langue bouscule les idées reçues
De si loin en courrier suivi
de crainte qu'elles n'entrent au port
Saines et sauves
Qui peut dire l'enfer
Là où tu te sens à la maison
L'araignée tisse sa toile chiffonnée
Au plafond de tes clameurs
De tes frayeurs qui entravent
Etranglent ta petite famille
D'oursons en peluche
Aux yeux arrachés de si longtemps
Je me souviens
les boutons de ton chemisier
Faisaient danser
Leurs boutons de manchette
En nacre écaillée de si longtemps
J'ai perdu de vue
Leurs pupilles en feu
Eteintes de si peu
Braises refroidies
Au degré de tes envies.
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