A
contre vent dans les lointains assourdis
d'un
autre temps qui s'enfuit
dans
l'effroi de la nuit
Quand
la roue de plomb
sans
jamais ralentir aiguise
ses
griffes grisées de pluie
Et
que les jardins de la mémoire
rongés
des ronces de l'indifférence
renoncent
sous la dalle noircie
du
monde de ceux du dehors
Alors
les chemins de l'indolence
alourdis
dessous nos humeurs
qui
se froissent de nos débits
s'abîment
dans le silence
chancelants
vacillent s'étalent
dans
les profondeurs de nos vies embourbées.
magnifique poème
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