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Bonjour,

Je vous souhaite la bienvenue sur mon blog.
Je tenterai de faire part de mes réflexions, plus ou moins autorisées, concernant l'état du monde dans lequel nous nous débattons.

Ce lieu se veut d'échanges, si possible fructueux et constructifs.

Vous y trouverez également un lien vers mon site internet où vous pourrez visualiser un diaporama présentant les sculptures que j'ai réalisées, ainsi que certains de mes écrits, publiés ou non publiés.

dimanche 23 mars 2014



Le murmure – éditeur à la marge 9, allée des marronniers – 21800 Neuilly‐lès‐Dijon
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Le murmure – éditeur à la marge

Dossier de presse

Le murmure éditeur est heureux de vous présenter le nouvel ouvrage de Serge Moncomble :

Les Forteresses de l’oubli
• Parution : Mars 2014
• Informations génériques
‐ Titre : Les Forteresses de l’oubli
‐ Auteur : Serge Moncomble
‐ ISBN : 978 2 915 099 676
‐ Prix : 13 €
‐ Date de parution : Mars 2014


‐ Biographie de l’auteur :


Serge Moncomble est né à Cervon, village de la Nièvre, le 8 octobre 1950. Après avoir délaissé le métier
d’instituteur, il obtient une licence ès Lettres et Sciences humaines, langue anglaise. C’est à cette période
que naît sa passion pour la littérature à travers l’étude de Virginia Woolf et de James Joyce grâce à Michel
Cusin, alors président honoraire de l’Université Lumière Lyon II et co‐traducteur de l’oeuvre de James Joyce.
Aujourd’hui, il partage son temps entre la sculpture sur bois et l’écriture.



‐ Texte de 4e de couverture :
Joseph Dardanel se cherche, cherche sa forme, sa justification. Son père, enfant abandonné, fut placé
par l’Assistance publique dans le Morvan. Ou plutôt déplacé. N’est‐il pas né à Drancy, ville tristement
célèbre pour d’autres déportations ? Cet abandon, cette ignorance des origines, cette illégitimité initiale
ont empoisonné la vie de Joseph Dardanel, voyageur sur la terre, exilé de sa propre vie.

Ce livre mêle le poème, le récit, l’imprécation, la prose poétique, passe de la phrase nominale à la
phrase‐fleuve, de l’économie de mots à l’élan lyrique. Ici, rien de formel, rien de gratuit.


‐ Chronique du livre 
Alors que tant de livres sont présentés de manière identifiée, voire calibrée, Serge Moncomble écrit Les
Forteresses de l'oubli, refusant la séparation des genres littéraires au nom de la complexité de la vie.
Ce livre mêle le poème, le récit, l'imprécation, la prose poétique, passe de la phrase nominale à la
phrase‐fleuve, de l'économie de mots à l'élan lyrique. Ici, rien de formel, rien de gratuit. La diversité des
écritures répond au projet même du livre, à la personnalité de Joseph Dardanel qui se cherche, cherche sa
forme, sa justification. Son père, enfant abandonné, fut placé par l'Assistance publique dans le Morvan. Ou
plutôt déplacé. N'est‐il pas né à Drancy, ville tristement célèbre pour d'autres déportations ? Cet abandon,
cette ignorance des origines, cette illégitimité initiale ont empoisonné la vie de Joseph Dardanel, voyageur
sur la terre, exilé de sa propre vie. Ses années d'internat ont été vécues sous le signe de l'abandon,
malédiction qui pèse sur la famille…

Les Forteresses de l'oubli nous font entrer dans d'autres forteresses,asiles,pensionnats, hôpitaux, où l'on 
accueille de pauvres hères pour en protéger la société plus que pour les protéger d'eux‐mêmes. Murs,
dortoirs, couloirs, médecins, prêtres, maîtres, gardiens…
Le monde est bien fait.

Un autre événement a fêlé l'existence de Joseph Dardanel, la mort à la naissance d'un frère aîné, 
victime du forceps d'un médecin‐boucher. « Comment mériter de survivre, là où l'autre avait échoué ? »
Serge Moncomble écrit avec la sympathie profonde, vraie, pour les pauvres gens. Pauvres au sens
économique du terme, mais autrement démunis, pauvres en mémoire, pauvres en mots, pauvres en récits
qui les justifieraient. Peut‐être plus grave encore que la misère ou la maladie génétique, la lacune
historique se transmet chez ces êtres qui ne peuvent rassembler des vies en lambeaux, la leur et celle de
leurs ascendants. Gens sans arbres généalogiques bien dessinés, bien encadrés, sans portraits d'ancêtres,
sans biographies, sans nécrologies.

Les autres, les gens installés et disposant d'un pouvoir, reçoivent dans le livre des volées de révolte et de
mépris. Ainsi que l'époque où ils vivent, hypocrite et frelatée. 
Mais Serge Moncomble écrit aussi des pages de douceur, pour évoquer le paradis perdu du Morvan, 
ses bois, ses eaux, ses fougères…

Ni récit d'une vie, et pour cause, ni analyse clinique d'un mal‐être, ce livre approche de la plus belle
manière un problème majeur, celui de la transmission ou de la non‐transmission d'une histoire entre
Joseph Dardanel,
voyageur sur la
terre, exilé de sa
propre vie.
générations. Il inverse la formule « les gens heureux n'ont pas d'histoire » pour faire ressentir cette autre
vérité : « les gens sans histoire sont malheureux ».

 Il a le grand mérite de donner une forme littéraire à cette douleur, avec lyrisme, rage et tendresse.


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